Un vertige épars sous tes voiles Tenta mon front vers tes bras nus. Adieu, toi par qui je connus L'angoisse des nuits sans étoiles! Quoi! ton seul nom me fit pâlir! - Aujourd'hui, sans désirs ni craintes, Dans l'ennui vil de tes étreintes Je ne veux plus m'ensevelir. Je respire le vent des grèves, Je suis heureux loin de ton seuil; Et tes cheveux couleur de deuil Ne font plus d'ombre sur mes rêves. Auguste de VILLIERS DE L’ISLE-ADAM