L’ombre et le jour
Vois-tu la nuit qui se retire, Vois-tu l’Orient qui se teint ? Pleurs et sourire, C’est le matin.
Lire la suiteVois-tu la nuit qui se retire, Vois-tu l’Orient qui se teint ? Pleurs et sourire, C’est le matin.
Lire la suiteAu milieu des joyaux étincelants et lourds Dont elle allait parer sa gorge demi-nue, Elle vit un bouquet qu’une main inconnue, Avait mis là, parmi la soie et le velours.Or ce bouquet, formé de fleurs presque fanées, Rien qu’à le…
Lire la suiteO mes chers vieux amis, à l’époque trop brève, Et pour moi disparue, hélas ! depuis longtemps, Où l’on voit devant soi l’avenir qui se lève Comme un soleil joyeux sur l’azur du printemps ; Quand j’étais jeune, enfin, j’avais…
Lire la suiteUn vertige épars sous tes voiles Tenta mon front vers tes bras nus. Adieu, toi par qui je connus L’angoisse des nuits sans étoiles! Quoi! ton seul nom me fit pâlir! – Aujourd’hui, sans désirs ni craintes, Dans l’ennui vil…
Lire la suiteTous les preux étaient morts, mais aucun n’avait fui. Il reste seul debout, Olivier près de lui ; L’Afrique sur les monts l’entoure et tremble encore. « Roland, tu vas mourir, rends-toi, criais le More ; « Tous tes Pairs…
Lire la suiteIl faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.Il faut fouler aux pieds…
Lire la suiteQuand par le dur hiver tristement ramenée La neige aux longs flocons tombe, et blanchit le toit, Laissez geindre du temps la face enchifrenée. Par nos nombreux fagots, rendez-moi l’âtre étroit ! Par le rêveur oisif, la douce après-dînée !…
Lire la suiteÔ triste, triste était mon âme À cause, à cause d’une femme.Je ne me suis pas consolé Bien que mon coeur s’en soit allé, Bien que mon coeur, bien que mon âme Eussent fui loin de cette femme. Je ne…
Lire la suiteLa tristesse, la langueur du corps humain M’attendrissent, me fléchissent, m’apitoient, Ah! surtout quand des sommeils noirs le foudroient, Quand des draps zèbrent la peau, foulent la main! Et que mièvre dans la fièvre du demain, Tiède encor du bain…
Lire la suiteJ’ai vu le Diable, l’autre nuit ; Et, dessous sa pelure, Il n’est pas aisé de conclure S’il faut dire : Elle, ou : Lui.Sa gorge, – avait l’air sous la faille, De trembler de désir : Tel, aux mains…
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