Publié le : 21 mai 20151 mins de lecture
Quand votre bien-aimée est morte,
Les adieux vous sont rendus courts ;
Sa paupière est close, on l’emporte,
Elle a disparu pour toujours.
Mais je la vois, ma bien-aimée,
Qui sourit sans m’appartenir,
Comme une ombre plus animée,
Plus présente qu’un souvenir !
Et je la perds toute ma vie
En d’inépuisables adieux…
O morte mal ensevelie,
Ils ne t’ont pas fermé les yeux !
Sully PRUDHOMME
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