Autrefois, j’ai connu Ferdousi dans Mysore …

Autrefois, j'ai connu Ferdousi dans Mysore. Il semblait avoir pris une flamme à l'aurore Pour s'en faire une aigrette et se la mettre au front ; Il ressemblait aux rois que n'atteint nul affront, Portait le turban rouge où le rubis éclate, Et traversait la ville habillé d'écarlate. Je le revis dix ans après vêtu de noir. Et je lui dis : « Ô toi qu'on venait jadis voir Comme un homme de pourpre errer devant nos portes, Toi, le seigneur vermeil, d'où vient donc que tu portes Cet habit noir, qui semble avec de l'ombre teint ? C'est, me répondit-il, que je me suis éteint. » Victor HUGO
L’ombre et le jour
Au milieu des joyaux étincelants et lourds …

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