De mes pleurs et des tiens confondons les torrents ; Et laissons-les couler sur ta joue arrondie ; Mets ton cœur sur mon cœur, de leurs feux dévorants Pour qu’un même foyer fasse un seul incendie. De la flamme et…
Lire la suiteAu mois de mai, quand la lumière Voyait tous les bourgeons s’ouvrir, L’amour, en sa douceur première, Dans mon cœur s’est mis à fleurir. Au mois de mai, sous la rainée. Tous les oiseaux chantaient en chœur Quand j’ai dit…
Lire la suiteJe veux te dire une chose Si tu pouvais m’écouter! Tu m’écoutes … mais je n’ose Non, je n’ose te parler. Je te sais bonne et très douce : Mais je te crains malgré moi. L’oiseau tremble dans la mousse…
Lire la suiteMadame, je pourrais vous dire Que vos beaux yeux Que chacun avec crainte admire Sont plus azurés que les cieux Mais à quoi bon ? Vous ne feriez qu’en rire. Je pourrais vous dire bien bas Que tous vos charmes…
Lire la suiteLes plus beaux vers sont ceux qu’on n’écrira jamais, Fleurs de rêves dont l’âme a respiré l’arôme, Lueurs d’un infini, sourires d’un fantôme, Voix de plaine que l’on entend sur les sommets. L’intraduisible espace est hanté de poèmes Mystérieux exil,…
Lire la suiteLa grand beauté de vo viaire clair Et la douceur dont vous êtes parée Me fait de vous si fort énamouré, Chère dame, qu’avoir ne puis durée. À toute heure est en vous ma pensée. Désir m’assaut durement par rigueur….
Lire la suiteJe vous aime, je vous desir, Je vous vueil doubter et servir, Je suy vostrë ou que je soye, Je ne puis sanz vous avoir joye, Je puis par vous vivre et morir.Onques si fort ne vous amay, Onques tant…
Lire la suiteJe vous choisy, noble loyal amour, Je vous choisy, souveraine plaisance, Je vous choisy, gracieuse doulçour, Je vous choisy, tres douce souffisance, Je vous choisy, de toute ma puissance, Je vous choisy de cuer entier et vray, Je vous choisy…
Lire la suitePar tes yeux si beaux sous les voiles De leurs franges de longs cils noirs, Soleils jumeaux, doubles étoiles, D’un cœur ardent ardents miroirs ; Par ton front aux pâleurs d’albâtre, Que couronnent des cheveux bruns, Où l’haleine du vent…
Lire la suiteLorsque je vous dépeins cet amour sans mélange, Cet amour à la fois ardent, grave et jaloux, Que maintenant je porte au fond du cœur pour vous, Et dont je me raillais jadis, ô mon jeune ange,Rien de ce que…
Lire la suite